le lien
http://pgreenfinch.pagesperso-orange.fr/mkting/fmkting0.htm
Activités: Commerce Général / Transport et Distribution de Produits Divers - Street Marketing - Distribution - Marketing Opérationnel / Événementiel / Formation en entreprise / Sécurité Electronique / Fourniture et Matériel de bureau / E-mail : baskoff20122@gmail.com / usbco1942@gmail.com / Contact : +225 2523001943 / 0709056655 / 0504775990
jeudi 21 juin 2018
Démocratie dans l'entreprise, pouvoirs et responsabilités
Démocratie dans l'entreprise, pouvoirs et responsabilités
L'équilibre des pouvoirs entre parties prenantes
dans l'entreprise : du cas par cas
dans l'entreprise : du cas par cas
La participation aux décisions d'entreprises des diverses parties
prenantes (investisseurs, personnel et toutes autres entités concernées)
est à rechercher.
Mais if faut tenir compte des particularités de chaque entreprise
et admettre qu'une démocratie en ce domaine ne peut être
complète, totalement équilibrée, participative et transparente.
Cela dit, des modes efficaces d'information et d'expression
des parties prenantes sont à développer.
prenantes (investisseurs, personnel et toutes autres entités concernées)
est à rechercher.
Mais if faut tenir compte des particularités de chaque entreprise
et admettre qu'une démocratie en ce domaine ne peut être
complète, totalement équilibrée, participative et transparente.
Cela dit, des modes efficaces d'information et d'expression
des parties prenantes sont à développer.
Définition et enjeux
Que ceux qui sont concernés lèvent la main !
La démocratie dans l'entreprise, autrement dit une
participation des diverses personnes concernées aux
décisions est une très bonne question, merci de l'avoir posée.
Ce qui la complique c'est qu'on ne peut guère l'organiser sur le même
modèle qu'en politique (*),
(*) par exemple selon un système de majorité des "citoyens",
qui seraient dans ce cas définis comme les personnes ayant
un rapport avec ce que fait l'entreprise.
Cela dit, même en politique, les meilleures démocraties
donnent-elles une participation vraiment optimale ?
qui seraient dans ce cas définis comme les personnes ayant
un rapport avec ce que fait l'entreprise.
Cela dit, même en politique, les meilleures démocraties
donnent-elles une participation vraiment optimale ?
Alors, avant de penser aux systèmes possibles et de passer pour
l'inventeur socio-institutionnel ayant trouvé "the solution" ...après
bien des sociologues de renom (*) qui en ce domaine comme en
d'autres se sont cassés les dents par idéologie réductrice, il importe
d'identifier les groupes d'acteurs et / ou de parties prenantes
concernés par ce que fait l'entreprise.
(*) on rejoint là le drame classique du gourou jouant les experts
sans expérience de terrain du sujet.
sans expérience de terrain du sujet.
Alors, qui sont ces acteurs et parties prenantes ?
Ces "populations" sont très hétérogènes, avec des poids objectivement différents sur l'avenir de l'entreprise et des intérêts rarement tout à fait compatibles, bien qu'en partie communs. |
Difficile donc de leur donner une carte d'électeur similaire.
Voici en effet de qui il s'agit:
- Les clients.
Ce sont les rois, comme on dit au sens figuré, disons plutôt ceux qui
ont le bulletin de vote.
C'est la population la plus vitale pour justifier l'existence même
de l'entreprise. Ils sont souvent eux-mêmes très divers, et
utilisent très différement ce qu'apporte l'entreprise.
En plus, ils votent déjà en achetant ou non (eh oui, même les
non clients votent dans ce scrutin !).
Certes, certaines entreprises sont en situation de force par rapport
à leurs clients (rente) mais cela ne les exonère pas de vouloir les
satisfaire au mieux pour ne pas perdre leur "ascendant" sur eux.
Ben oui, un privilège peut un jour perdre sa légitimité et alors le
bénéficiaire peut ne pas y survivre.
Surtout, toute tentative de maintenir une position dominante par
des manoeuvres anti-concurrentielles porte atteinte, cela va plus
loin que la démocratie d'entreprise, à la démocratie économique.
ont le bulletin de vote.
C'est la population la plus vitale pour justifier l'existence même
de l'entreprise. Ils sont souvent eux-mêmes très divers, et
utilisent très différement ce qu'apporte l'entreprise.
En plus, ils votent déjà en achetant ou non (eh oui, même les
non clients votent dans ce scrutin !).
Certes, certaines entreprises sont en situation de force par rapport
à leurs clients (rente) mais cela ne les exonère pas de vouloir les
satisfaire au mieux pour ne pas perdre leur "ascendant" sur eux.
Ben oui, un privilège peut un jour perdre sa légitimité et alors le
bénéficiaire peut ne pas y survivre.
Surtout, toute tentative de maintenir une position dominante par
des manoeuvres anti-concurrentielles porte atteinte, cela va plus
loin que la démocratie d'entreprise, à la démocratie économique.
- Le personnel.
La vie de tous les jours, ainsi que l'avenir, de beaucoup des employés
sont le plus souvent étroitement liés à l'entreprise. Toutefois emploi
à vie et carrière interne sont, dans un monde complexe et mouvant,
des notions qui s'effilochent
Cela cause une certaine démotivation pouvant faire mal augurer
de l'avenir d'une entreprise qui n'y prend pas garde. Une meilleure
participation du personnel à certaines décisions ne peut être qu'un
facteur positif.
Là aussi, il y a des asymmétries entre les "stars" (créateurs,
expertsexclusifs, traders, joueurs-vedettes de football) dont les
talents sont un facteur clé de performance de l'entreprise et le
reste du personnel traité généralement de façon disons plus
...ordinaire.
sont le plus souvent étroitement liés à l'entreprise. Toutefois emploi
à vie et carrière interne sont, dans un monde complexe et mouvant,
des notions qui s'effilochent
Cela cause une certaine démotivation pouvant faire mal augurer
de l'avenir d'une entreprise qui n'y prend pas garde. Une meilleure
participation du personnel à certaines décisions ne peut être qu'un
facteur positif.
Là aussi, il y a des asymmétries entre les "stars" (créateurs,
expertsexclusifs, traders, joueurs-vedettes de football) dont les
talents sont un facteur clé de performance de l'entreprise et le
reste du personnel traité généralement de façon disons plus
...ordinaire.
- Les managers.
Dans ces systèmes de plus en plus complexes que sont les entreprises,
les managers sont plus ou moins le pivot de la "gouvernance",
l'interface de coordination entre les intérêts des diverses parties
prenantes sans oublier ...leur propre intérêt.
Certains sociologues, friands de la notion de classes, voient les
managers de très haut niveau (il y a une gradation entre les
managers) comme une classe dominante de "super-technocrates",
qu'on retrouve aussi dans l'administration publique.
les managers sont plus ou moins le pivot de la "gouvernance",
l'interface de coordination entre les intérêts des diverses parties
prenantes sans oublier ...leur propre intérêt.
Certains sociologues, friands de la notion de classes, voient les
managers de très haut niveau (il y a une gradation entre les
managers) comme une classe dominante de "super-technocrates",
qu'on retrouve aussi dans l'administration publique.
- Les investisseurs et prêteurs.
Ben oui, sans argent, on ne va pas loin ! Et ce qui est le plus précieux,
c'est celui qu'apportent de façon stable les actionnaires, indispensable
pour financer une bonne part des investissements en moyens de
production.
En ayant prise sur le robinet des fonds, et en assumant le risque
de les engager dans l'activité de l'entreprise, ils gardent bien entendu
un très grand pouvoir, même s'il est un peu dépersonnalisé quand ce
financement passe par le grand public et des organes de marché
(fonds d'investissement).
Hé oui, comme disait quelqu'un, et c'est heureux, le public est (dans
les pays libres) plus riche que M. de Rothshild (ou dans les régimes
collectifs le nomenclariste du coin).
Un changement de majorité dans le capital ne peut guère être
contesté par les autres parties prenantes même si les conséquences
peuvent être décisives pour celles-ci. Encore faut-il que la nouvelle
majorité ait du respect pour celles-ci sinon sa légitimité peut être
mise en cause dans de graves conflits.
c'est celui qu'apportent de façon stable les actionnaires, indispensable
pour financer une bonne part des investissements en moyens de
production.
En ayant prise sur le robinet des fonds, et en assumant le risque
de les engager dans l'activité de l'entreprise, ils gardent bien entendu
un très grand pouvoir, même s'il est un peu dépersonnalisé quand ce
financement passe par le grand public et des organes de marché
(fonds d'investissement).
Hé oui, comme disait quelqu'un, et c'est heureux, le public est (dans
les pays libres) plus riche que M. de Rothshild (ou dans les régimes
collectifs le nomenclariste du coin).
Un changement de majorité dans le capital ne peut guère être
contesté par les autres parties prenantes même si les conséquences
peuvent être décisives pour celles-ci. Encore faut-il que la nouvelle
majorité ait du respect pour celles-ci sinon sa légitimité peut être
mise en cause dans de graves conflits.
- Les partenaires, fournisseurs, sous traitants, etc.
Une entreprise moderne vit "en réseau" avec d'autres entités
dont certaines peuvent avoir un rôle critique.
En particulier le principal donneur d'ordre peut avoir un grand
pouvoir technique et économique.
dont certaines peuvent avoir un rôle critique.
En particulier le principal donneur d'ordre peut avoir un grand
pouvoir technique et économique.
- Les populations et institutions de ses lieux d'activité.
Ils sont concernés par des retombées bonnes ou mauvaises, de
celle-ci ("externalités" disent les économistes), et aussi ...aux
contributions fiscales et sociales de l'entreprise en monnaie
sonnante et trébuchante.
celle-ci ("externalités" disent les économistes), et aussi ...aux
contributions fiscales et sociales de l'entreprise en monnaie
sonnante et trébuchante.
- Voire le public en général.
Mais bon, n'allons pas jusqu'à faire voter toute la galaxie !
Tout cela forme dans la pratique un réseau complexe de dépendances /
pouvoirs / contrepouvoirs.
pouvoirs / contrepouvoirs.
L'approche de la question (la problématique pour parler chic)
"Une entreprise peut elle être démocratique?",
dépend du type d'entreprises.
Et là il y a une très grande variété de cas:
Différences de détention du capital
C'est un aspect déterminant. Sur ce plan une entreprise peut être:
- Privée capitaliste
(à capital soit fermé entre quelques participants, soit ouvert
à l'épargne publique et coté en bourse)
à l'épargne publique et coté en bourse)
- Privée coopérative ou mutuelle
(de clients, de salariés, de fournisseurs...), impliquant
statutairement leurs acteurs directs dans les décisions et dans
le partage des résultats.
Cette formule très attachante, souvent performante, doit avoir
sa part dans le paysge économique.
Mais elle se complique à partir d'une certaine taille (du fait des
capitaux nécessaires) ou extension géographique (quand le
sentiment de proximité est important).
statutairement leurs acteurs directs dans les décisions et dans
le partage des résultats.
Cette formule très attachante, souvent performante, doit avoir
sa part dans le paysge économique.
Mais elle se complique à partir d'une certaine taille (du fait des
capitaux nécessaires) ou extension géographique (quand le
sentiment de proximité est important).
- Publique
(étatisée ou régionalisée / municipalisée).
Le rôle des autres fournisseurs de moyens financiers (prêteurs)
peut aussi être critique si les activités de l'entreprise exigent beaucoup
d'argent (liquidités à court terme et capitaux à long terme).
économiques et sociales
Le poids de chaque groupe de participants (les parties prenantes
citées plus haut) diffère selon
* ces types d'entreprises,
* la position de chacune dans le circuit économique
* les "apports" de chacun de ces groupes qui contribuent à son existence .
Autrement dit selon le "modèle économique" ou "modèle d'affaire"
propre à l'entreprise.
Une entreprise peut en effet être:
- Spécialisée ou diversifiée,
- Petite ou grande, dans un groupe ou indépendante,
- Dans un secteur d'activité concentré (oligopole)
ou émietté (nombreuses entreprises similaires)
- Locale, nationale ou mondiale,
- Industrielle ou commerciale ou de services
- De haute, moyenne ou basse technologie
- Sur une (ou des) niche(s) ou un marché de masse.
Avec ou non un leadership sur le marché ou la niche
- Très intégrée (elle fait le maximum de choses par elle-même)
Ou "en réseau", "en filière" (chaîne de nombreux sous- traitants ou partenaires), mode "d'entreprise étendue". La mondialisation des communications et transports favorise ce maillage où chaque contributeur peut tirer le meilleur bénéfice économique de ses propres atouts. Il peut à l'inverse être menacé par des tentations protectionniste. |
- "Capitalistique" (énormes investissements et très peu de personnel),
Ou "de main d'oeuvre" (personnel nombreux),
Voire dépendante d'un certain nombre d'acteurs très qualifiés
mentionnés plus haut, notamment des "vedettes" (trading,
design, haute technologie, sport, spectacle).
Voir l'article sur le dosage des facteurs de production et de
valeur
Voire dépendante d'un certain nombre d'acteurs très qualifiés
mentionnés plus haut, notamment des "vedettes" (trading,
design, haute technologie, sport, spectacle).
Voir l'article sur le dosage des facteurs de production et de
valeur
de pouvoirs et d'intérêts
L'appartenance à telle ou telle de ces catégories d'entreprises ci-dessus
joue fortement sur la façon de prendre des décisions, tant
celles qui engagent l'avenir de l'entreprise que la multiplicité de celles
intervenant dans sa vie quotidienne
Le dosage entre les "parties prenantes"
Cette diversité fait que les équilibres de pouvoir, les contraintes pratiques
etéconomiques et leur "gouvernance" diffèrent d'une entreprise à l'autre.
Il y a notamment des différences dans le partage de la valeur
ajoutée entre les diverses parties prenantes car les poids de leurs apports sont différents (par exemple une industrie avec des
équipements lourds et très automatisée exige d'énormes capitaux par
rapport au nombre de salariés).
Les entreprises affirment souvent veiller à ce qu'on appelle leur
"responsabilité sociale" en tant que "entreprises citoyennes".
Mais ces slogans supposés bien intentionnés ne leur font pas oublier
qu'elles restent avant tout des entités de production, devant assurer
cette mission le mieux possible et en évitant de nuire, et non des
organismes de bienfaisance, voire des sectes se targuant d'apporter le
bonheur et la lumière au monde. Aaargh !
C'est dans cet esprit d'équilibre que le dosage et l'articulation des
facteurs de production et de valeur, et le choix d'objectifs appropriés
doivent être pris en compte dans l'organisation, la gestion et la
"gouvernance".
etéconomiques et leur "gouvernance" diffèrent d'une entreprise à l'autre.
Il y a notamment des différences dans le partage de la valeur
ajoutée entre les diverses parties prenantes car les poids de leurs apports sont différents (par exemple une industrie avec des
équipements lourds et très automatisée exige d'énormes capitaux par
rapport au nombre de salariés).
Les entreprises affirment souvent veiller à ce qu'on appelle leur
"responsabilité sociale" en tant que "entreprises citoyennes".
Mais ces slogans supposés bien intentionnés ne leur font pas oublier
qu'elles restent avant tout des entités de production, devant assurer
cette mission le mieux possible et en évitant de nuire, et non des
organismes de bienfaisance, voire des sectes se targuant d'apporter le
bonheur et la lumière au monde. Aaargh !
C'est dans cet esprit d'équilibre que le dosage et l'articulation des
facteurs de production et de valeur, et le choix d'objectifs appropriés
doivent être pris en compte dans l'organisation, la gestion et la
"gouvernance".
tous les types de partenaires !
La démocratie dans l'entreprise est souvent traitée comme simplement la
façon dont est associée le personnel aux décisions.
C'est un peu oublier que se pose aussi celui des autres partenaires,
notamment:
- Les clientsNous en avons déjà parlé,
et nous y revenons plus loin, on y tient à ceux là ;-)),
- Les actionnaires (ou sociétaires dans le cas des coopératives)
leur pouvoir est souvent insuffisant de ceux-ci sur le conseil
d'administration lui-même souvent peu enclin à brider des
managers dominateurs ...et éventuellement surpayés),
d'administration lui-même souvent peu enclin à brider des
managers dominateurs ...et éventuellement surpayés),
- Les populations extérieures
(les fameuses "externalités" positives et négatives sont un thème
économique de plus en plus important, cela parfois à l'échelle
mondiale (déréglements climatiques, risque économique
systémique), mais aussi avec un poids pouvant être important
dans l'économie locale ou d'un pays)
économique de plus en plus important, cela parfois à l'échelle
mondiale (déréglements climatiques, risque économique
systémique), mais aussi avec un poids pouvant être important
dans l'économie locale ou d'un pays)
Concilier démocratie et objectifs de survie ?
Dans le cas le plus courant, il apparaît que le respect des clients est le
sommet de la pyramide des objectifs, ce sont d'eux que dépend avant
tout la survie de l'entreprise (sans négliger aussi les apporteurs de fonds).
sommet de la pyramide des objectifs, ce sont d'eux que dépend avant
tout la survie de l'entreprise (sans négliger aussi les apporteurs de fonds).
Cela bien entendu si l'on considère que le but viscéral
d'une entreprise est de survivre (c'est généralement le but de toute institution que celle ci soit
utile, c'est le cas général, soyons positifs) ...ou parasitaire voire
nuisible.
Cette "contrainte" limite les latitudes des partenaires et notamment
leurs possibilités de choix.
Les clients sont largement maîtres du jeu car ils peuvent le plus
souvent trouver une autre source pour s'approvisionnr quand l'entreprise
remplit mal ses fonctions.
Une possibilité certes réduite s'il y a monopole sur une activité économique
répondant à un besoin incontournable. Mais un monopole est il vraiment
une "entreprise" ?
On peut se demander d'ailleurs si certaines entreprises, (et autres
institutions humaines), qui sont ancrées, figées, engluées dans leurs
rites, codes, habitudes, règles, conflits de pouvoirs et multiples contraintes
de gestion courante, n'oublient pas de vérifier quel est leur vrai but et / ou si ce but a un sens face à leur environnement
économique actuel (et surtout celui prévisible), tout en pensant pouvoir
survivre quand même ;-)
Pas simple, la démocratie dans l'entreprise, il faut commencer par définir
à quoi l'entreprise doit servir et si elle est apte à le faire.
Et identifier qui peut participer à cette définition.
Un autre point qui réduit les latitudes de participation aux décisions est le
besoin souvent d'agir vite (mais méfions-nous de la précipitation
comme seule règle de prise de décision) et parfois de façon discrète
(questions de concurrence...).
=> Voilà qui limite quelque peu le débat démocratique (et pas seulement
au niveau de l'entreprise, le problème se pose aussi dans l'action
politique)
souvent trouver une autre source pour s'approvisionnr quand l'entreprise
remplit mal ses fonctions.
Une possibilité certes réduite s'il y a monopole sur une activité économique
répondant à un besoin incontournable. Mais un monopole est il vraiment
une "entreprise" ?
On peut se demander d'ailleurs si certaines entreprises, (et autres
institutions humaines), qui sont ancrées, figées, engluées dans leurs
rites, codes, habitudes, règles, conflits de pouvoirs et multiples contraintes
de gestion courante, n'oublient pas de vérifier quel est leur vrai but et / ou si ce but a un sens face à leur environnement
économique actuel (et surtout celui prévisible), tout en pensant pouvoir
survivre quand même ;-)
Pas simple, la démocratie dans l'entreprise, il faut commencer par définir
à quoi l'entreprise doit servir et si elle est apte à le faire.
Et identifier qui peut participer à cette définition.
Un autre point qui réduit les latitudes de participation aux décisions est le
besoin souvent d'agir vite (mais méfions-nous de la précipitation
comme seule règle de prise de décision) et parfois de façon discrète
(questions de concurrence...).
=> Voilà qui limite quelque peu le débat démocratique (et pas seulement
au niveau de l'entreprise, le problème se pose aussi dans l'action
politique)
Et quel pouvoir, quelle responsabilité ?
Manifestement il n'y a pas une seule réponse à cette question de la
démocratie dans l'entreprise.
Cela dit il est nécessaire qu'une entreprise:
- Obtienne la participation positive et le soutien
de tous les groupes formant ses parties prenantes,
- Apporte, envers plus particulièrement son personnel,
le maximum d'humanisation et de latitudes
- Apporte à tous le plus possible de transparence
de son fonctionnement et de sa situation
- Développe des modes ouverts et efficaces d'expression
des parties prenantes.
Pour autant il ne paraît guère possible qu'une entreprise devienne un
centre de démocratie au sens où on l' entend pour les entités politiques.
Même pour celles-ci, nous venons de le voir, ce n'est pas toujours
compatible avec les contraintes de l'action, il faut bien que les
responsables sachent prendre ...leurs responsabilités.
Mais ils doivent éviter pour autant la dérive qui guette tout
détenteur de pouvoir : le narcissisme, un travers
comportemental qui peut lui donner la sensation quasi divine
que tout leur est permis.
détenteur de pouvoir : le narcissisme, un travers
comportemental qui peut lui donner la sensation quasi divine
que tout leur est permis.
à qui appartiennent les entreprises ?
Pour les entreprises individuelles ou familiales, aux propriétaires
identifiables, la réponse naturelle à cette question est : à ces détenteurs
du capital.
Par ailleurs les mutuelles et coopératives comme on vu plus haut, sont
la propriété de leurs clients, leurs fournisseurs (exemple des agriculteurs
ayant leur coopératives) ou de leurs salariés.
Les entreprises publiques, elles, appartiennent à un Etat, une
municipalité....
En pouvant, hélas, être en réalité au service corporatiste de leur personnel
et de leurs hauts responsables alors que c'est dans celles-ci précisément
que le contrôle démocratique devrait être maximum.
Reste le cas des grands groupes d'entreprises à statut capitaliste.
Leurs actions sont cotées sur les marchés et/ou détenues par des
institutions financières.
Leur capital est donc ouvert à des investisseurs. Il s'agit tant de particuliers - détenteurs de patrimoines importants et épargnants plus modestes - qui placent ainsi leur argent pour un
temps plus ou moins long, que d'organismes financiers.
Cet ensemble d'actionnaires se décharge de la gestion de l'entreprise sur
des cadres de direction (ce que les économistes appellent la relation
"principal - agent"),
Ce côté désincarné fait que certains revendiquent que les propriétaires
réels soient les salariés puisque ceux-ci font "tourner la boîte".
N'épiloguons pas sur la doctrine politique anti capitaliste sous-jacente,
sauf à rappeler à quoi ont mené les systèmes se voulant alternatifs.
Sur le simple plan pratique, cette OPA salariale ne parait guère concevable
dans des entreprises qui doivent mobiliser de gros capitaux
pour financer développement rapide ou dans avoir une force de frappe
dans des secteurs "lourds" .
Si de plus l'application s'étendait aux entreprises publiques, dans cette
optique collectiviste il n'y aurait pas de raison de les en exclure, elles
n'appartiendraient plus aux citoyens mais à leur personnel, généralisant
une tendance corporatiste, mentionnée plus haut, parfois observée chez
certains de ses membres.
Par contre une certaine association des salariés à la gestion et bien
sûr aux résultats est souhaitable, comme indique le chapitre "Alors,
quelle démocratie?" de cet article.
Rappelons enfin, que dans la mesure ou règne une véritable concurrence,
le client est au final le maître du destin de l'entreprise, celle ci
n'ayant d'autres justification que d'apporter des produits et services
appréciés par celui-ci.
Dernier point, ce qu'on appelle
"responsabilité sociale de l'entreprise" est à double tranchant.
La pousser trop loin donnerait trop de pouvoir aux entreprises
sur la société, une entorse à la démocratie.
Déjà que la société et ses institutions tendent parfois de leur côté à
corseter les citoyens (voir l'article Yin yang et curseur 67-33 en
économie).
Besoins, satisfactions, préférences, utilité économique
Besoins, satisfactions,
préférences, utilité économique
préférences, utilité économique
Satisfactions et insatisfactions sont sources de grandes et petites
quêtes économiques (allant de choisir sa voie professionnelle
à trouver son casse-croûte en fin de mois), et aussi, en pénétrant
dans l'âme humaine, de grandes questions psycho-sociologiques .
* Y a t'il une pyramide des besoins ?
* Y a t'il "transitivité" des préférences ?
* Y a t'il clarté des objectifs ?
* L'utilité guide t'elle la valeur économique ?
quêtes économiques (allant de choisir sa voie professionnelle
à trouver son casse-croûte en fin de mois), et aussi, en pénétrant
dans l'âme humaine, de grandes questions psycho-sociologiques
* Y a t'il une pyramide des besoins ?
* Y a t'il "transitivité" des préférences ?
* Y a t'il clarté des objectifs ?
* L'utilité guide t'elle la valeur économique ?
Ai-je besoin de ce que je veux ?
Et ce dont j'ai besoin, est-ce ce que je le veux ?Encore des questions qui font vendre de l'aspirine !
Les besoins, c'est quoi ? Ca va jusqu'où?
Pour ne pas être petit joueur, et aussi pour répondre à vos ...besoins,
donnons dans cet article la définition la plus large possible des besoins,
non limitée à ceux considérés arbitrairement indispensables.
donnons dans cet article la définition la plus large possible des besoins,
non limitée à ceux considérés arbitrairement indispensables.
Un besoin est tout ce que quelqu'un ressent comme un manque
ou une insatisfaction et qui contribue à motiver son
comportement
Cette source de motivation prend la forme de désir, affinité, souhait,
envie, pulsion, recherche ou attente (espoir) de satisfaction.Il peut s'agir tant d'une nécessité immédiate (voire d'une impulsion
en lisant un menu) ou d'une orientation profonde orientant toute la vie.
ou une insatisfaction et qui contribue à motiver son
comportement
Cette source de motivation prend la forme de désir, affinité, souhait,
envie, pulsion, recherche ou attente (espoir) de satisfaction.Il peut s'agir tant d'une nécessité immédiate (voire d'une impulsion
en lisant un menu) ou d'une orientation profonde orientant toute la vie.
Ca en fait des besoins !
Et encore on a limité la liste, pour ne pas se coucher trop tard !
=> Autant dire que les besoins humains
sont potentiellement sans limite !.
Et encore on a limité la liste, pour ne pas se coucher trop tard !
=> Autant dire que les besoins humains
sont potentiellement sans limite !.
Toutefois une différence est souvent faite
par ceux qui traitent doctement du sujet:
- Par les moralistes (*) entre des besoins
recommendables ou non.
(*) que ces doctes personnes soient hautement inspirées, ou de
comptoir, dogmatiques à oeillères, ou réfléchis, ouverts et
sages, mais au total, par définition, subjectives (qui ne l'est
pas) et normatives.
Comme pour bien des choses du domaine social et économique,
ce n'est pas en fixant des normes a priori que nous trouverons
des bases scientifiques pour comprendre les phénomènes de
ce monde, que ces normes soient respectables (par exemple
celles liées aux droits de l'homme) ou hallucinées.
(*) que ces doctes personnes soient hautement inspirées, ou de
comptoir, dogmatiques à oeillères, ou réfléchis, ouverts et
sages, mais au total, par définition, subjectives (qui ne l'est
pas) et normatives.
Comme pour bien des choses du domaine social et économique,
ce n'est pas en fixant des normes a priori que nous trouverons
des bases scientifiques pour comprendre les phénomènes de
ce monde, que ces normes soient respectables (par exemple
celles liées aux droits de l'homme) ou hallucinées.
- Par les juristes.
Eux-aussi ont leur petite liste, en fait des milliers d'articles de
code (mot approprié car ils tiennent souvent du message crypté) doublés d'une pléthore de réglements labyrinthaux, sur ce qui
est permis ou non.
code (mot approprié car ils tiennent souvent du message crypté) doublés d'une pléthore de réglements labyrinthaux, sur ce qui
est permis ou non.
- Par les économistes,
qui tout en prenant toutes les réalités en compte, c'est la seule
attitude scientifique, tendent toutefois à séparer les simples
besoins de base (de survie notamment) des besoins
supérieurs plus sophistiqués.
attitude scientifique, tendent toutefois à séparer les simples
besoins de base (de survie notamment) des besoins
supérieurs plus sophistiqués.
Abraham Maslow a théorisé ce genre de gradation sous la forme d'une
pyramide des besoins.
Pour éviter un copié-collé, je vous laisse trouver les détails sur Internet.
A noter aussi que certains besoins "profonds" ne sont pas
du domaine économique, au sens qu'ils ne peuvent pas être
satisfaits par le système de production - répartition - distribution
qu'il implique.
Selon la théorie de Maslow, une personne ne ressentirait les besoins
supérieurs (qui peuvent faire partie aussi de ces besoins profonds,
paradoxe de la sémantique) qu'une fois ses besoins de base satisfaits.
D'abord le saucisson, ensuite la toîle de maître.
En pratique, cette hiérarchie est à relativiser.
C'est toute la réalité - et l'ambigüité - des préférences des individus,
un aspect décrit ci-dessous.
dans des situations différentes.
du domaine économique, au sens qu'ils ne peuvent pas être
satisfaits par le système de production - répartition - distribution
qu'il implique.
Selon la théorie de Maslow, une personne ne ressentirait les besoins
supérieurs (qui peuvent faire partie aussi de ces besoins profonds,
paradoxe de la sémantique) qu'une fois ses besoins de base satisfaits.
D'abord le saucisson, ensuite la toîle de maître.
En pratique, cette hiérarchie est à relativiser.
C'est toute la réalité - et l'ambigüité - des préférences des individus,
un aspect décrit ci-dessous.
Elle varie d'une personne à l'autre, et aussi chez la même personne
dans des situations différentes.
Les préférences
Les goûts et les couleurs...
L'argent ou le beurre? Ou autre chose ?
Les gens font un classement conscient ou non de leur besoins, à partir de
leurs préférences et priorités.
L'ordre des préférences diffère d'une personne à l'autre.
De plus, cette hiérarchie personnelle est très fluctuante. Et loin d'être
totalement claire. Si quelqu'un annonce doctement préférer le bonheur à
l'argent, reste à savoir si c'est son comportement dans la vie pratique.
Différence entre préférences annoncées et préférences révélées qui
elles apparaissent sur le terrain !
Deux questions qui se posent concernent donc la transitivité des
préférences et la clarté des intentions et buts.
L'argent ou le beurre? Ou autre chose ?
Les gens font un classement conscient ou non de leur besoins, à partir de
leurs préférences et priorités.
L'ordre des préférences diffère d'une personne à l'autre.
De plus, cette hiérarchie personnelle est très fluctuante. Et loin d'être
totalement claire. Si quelqu'un annonce doctement préférer le bonheur à
l'argent, reste à savoir si c'est son comportement dans la vie pratique.
Différence entre préférences annoncées et préférences révélées qui
elles apparaissent sur le terrain !
Deux questions qui se posent concernent donc la transitivité des
préférences et la clarté des intentions et buts.
1) La transitivité des préférences
Embrouillamini des priorités?
Les préférences sont censées être transitives:
Les préférences sont censées être transitives:
* Si une personne préfère A à B
* et préfère B à C,
=> elle préfère normalement A à C
Mais dans la vie réelle ce n'est pas toujours le cas.
Je peux préférer le chocolat au nougat et le nougat au pâté de foie,
mais je peux préférer le pâté de foie au chocolat.
Mais si, mais si, même au petit déjeuner si ça me chante !
De plus il peut y avoir des inversions de préférence : aversion au risque,
un jour donné ou dans une situation ou activité particulière, inclination au
risque dans d'autres moments ou cas
Je peux préférer le chocolat au nougat et le nougat au pâté de foie,
mais je peux préférer le pâté de foie au chocolat.
Mais si, mais si, même au petit déjeuner si ça me chante !
De plus il peut y avoir des inversions de préférence : aversion au risque,
un jour donné ou dans une situation ou activité particulière, inclination au
risque dans d'autres moments ou cas
2) La clarté des intentions et buts.
De l'inconscience à la cachotterie.
Certaines préférences sont très conscientes et clairement formalisées.
On est alors dans le domaine des intentions, des buts, des objectifs.
Ce sont des facteurs cruciaux de la prise de décision.
Certaines préférences sont très conscientes et clairement formalisées.
On est alors dans le domaine des intentions, des buts, des objectifs.
Ce sont des facteurs cruciaux de la prise de décision.
Beaucoup de personnes "ont un plan", un "agenda" en tête.
Ils visent quelque chose et cela les pousse à agir même en
l'absence d'évènements extérieurs incitatifs (stimuli).
Une pierre dans le jardin de la théorie behavioriste qui se centre
un peu trop sur le couple stimulus => réaction.
D'autres préférences sont moins consciemment exprimées.
Il y a tout d'abord des buts souterrains (*) qu'une personne poursuit
sans trop s'en rendre compte, qui hantent son moi inconscient, influencent
ses décisions et actions, et sont en conflit avec d'autres buts qu'elle ressent
et exprime plus clairement. (*) je sais, pas forcément des besoins profonds, désolé d'enfoncer le clou
sur le paradoxe déjà évoqué.
De plus, dans leurs comportements vis-à-vis des autres, les personnes
ont assez souvent un agenda, des visées et motifs cachés. Sans
tomber dans la méfiance systématique, il est bon de rester en éveil,
oreilles dressées et antennes vibrantes, quand on est en relation avec
des personnes guidées par un ordre du jour préfixé.
Il y a tout d'abord des buts souterrains (*) qu'une personne poursuit
sans trop s'en rendre compte, qui hantent son moi inconscient, influencent
ses décisions et actions, et sont en conflit avec d'autres buts qu'elle ressent
et exprime plus clairement. (*) je sais, pas forcément des besoins profonds, désolé d'enfoncer le clou
sur le paradoxe déjà évoqué.
De plus, dans leurs comportements vis-à-vis des autres, les personnes
ont assez souvent un agenda, des visées et motifs cachés. Sans
tomber dans la méfiance systématique, il est bon de rester en éveil,
oreilles dressées et antennes vibrantes, quand on est en relation avec
des personnes guidées par un ordre du jour préfixé.
utilité et ophélimité
Divers besoins humains peuvent être satisfaits à travers des échanges.
Et en particulier, c'est du moins le cadre de cet article, des échanges de
nature économique portant notamment, bien entendu, sur les biens et
services de consommation.
=> En découlent diverses notions, approfondies ci-après: utilité et
ophélimité, utilité sociale, utilité financière...
Et en particulier, c'est du moins le cadre de cet article, des échanges de
nature économique portant notamment, bien entendu, sur les biens et
services de consommation.
L'économie, en tant que domaine d'études, examine comment les ressources (facteurs de production ...), qui existent en quantité et qualité plus ou moins limitées, sont allouées face à des besoins potentiellement illimités. |
=> En découlent diverses notions, approfondies ci-après: utilité et
ophélimité, utilité sociale, utilité financière...
A) Utilité économique
Faites votre prix !
L'utilité économique est (comme sa cousine, l'utilité financière dont nous
parlons plus loin) ...un nombre.
C'est la valeur monétaire personnelle que quelqu'un attribue
à quelque chose (produit, service...) qui:
L'utilité économique est (comme sa cousine, l'utilité financière dont nous
parlons plus loin) ...un nombre.
C'est la valeur monétaire personnelle que quelqu'un attribue
à quelque chose (produit, service...) qui:
* satisfait un (ou plusieurs) de ses besoins
* ne peut être obtenu qu'en échange contre autre chose, en
général de l'argent.
* ne peut être obtenu qu'en échange contre autre chose, en
général de l'argent.
Cette valeur est liée
* aux préférences de cette personne parmi les diverses
satisfactions qu'elle vise,
* et aussi bien entendu à ses propres possibilités (financières
ou autres)
satisfactions qu'elle vise,
* et aussi bien entendu à ses propres possibilités (financières
ou autres)
L'utilité économique d'un bien, service (y compris une prestation de
travail), un placement, etc. ) est un chiffre plus ou moins approximatif
que se fixe une personne comme critère pour décider d'acheter
ou vendre, en comparant cette utilité au prix (prix de marché,
tarif, proposition de prix...)..
En principe cette personne:
* achète ce qui lui apporte une utilité supérieure au prix à payer
* vend (ou loue, s'agissant de travail) ce qui lui est payé plus cher
que ce qu'est pour elle l'utilité de le garder
On peut d'ailleurs considérer que le prix de marché traduit un
équilibre entre les utilités de tous les vendeurs et acheteurs.
Oui, mais le fait que ces utilités soient conscientes ou inconscientes,
comme c'est le cas des préférences, apporte un flou qui ne
simplifie pas l'analyse, on l'a vu plus haut, et on n'en reparlera plus loin,
admirez l'art de la cohérence et du crescendo qui sous-tend cet article.
Pour certains économistes (tout d'abord les "classiques", tant Smith
que Marx) les valeurs sont liées aux coût de production, notamment
la valeur du travail effectué, auxquels les propriétaires qui ont investi
dans l'entreprise ajoutent une marge bénéficiaire en rémunération de
leur contribution financière et leur risque financier.
Ce coût combiné des divers facteurs de production est bien entendu
un élément mais seulement vu du côté du vendeur ou plutôt de son
comptable.
En fait aucune entreprise ne lancera un produit ou un service sans avoir
une idée, objective ou subjective, de ce que les acheteurs sont
prêts à le payer.
C'est à partir de cette anticipation (certes elle a pu se tromper, il y a
toujours un risque) qu'elle décide ou non de le lancer et d'affiner son prix.
Où cela se complique c'est que la théorie de l'utilité économique considère
que les gens ont une idée précise de ce nombre.
Mais précisément c'est ...théorique.
équilibre entre les utilités de tous les vendeurs et acheteurs.
Oui, mais le fait que ces utilités soient conscientes ou inconscientes,
comme c'est le cas des préférences, apporte un flou qui ne
simplifie pas l'analyse, on l'a vu plus haut, et on n'en reparlera plus loin,
admirez l'art de la cohérence et du crescendo qui sous-tend cet article.
Pour certains économistes (tout d'abord les "classiques", tant Smith
que Marx) les valeurs sont liées aux coût de production, notamment
la valeur du travail effectué, auxquels les propriétaires qui ont investi
dans l'entreprise ajoutent une marge bénéficiaire en rémunération de
leur contribution financière et leur risque financier.
Ce coût combiné des divers facteurs de production est bien entendu
un élément mais seulement vu du côté du vendeur ou plutôt de son
comptable.
Suffit pas que quelque chose coûte à produire pour qu'on en ait
besoin et pour que ça vaille quelque chose.
Jean Amadou disait, avec un peu plus de bon sens que Smith et
Marx "combien de choses ne valent pas ce qu'elles coûtent"
besoin et pour que ça vaille quelque chose.
Jean Amadou disait, avec un peu plus de bon sens que Smith et
Marx "combien de choses ne valent pas ce qu'elles coûtent"
En fait aucune entreprise ne lancera un produit ou un service sans avoir
une idée, objective ou subjective, de ce que les acheteurs sont
prêts à le payer.
C'est à partir de cette anticipation (certes elle a pu se tromper, il y a
toujours un risque) qu'elle décide ou non de le lancer et d'affiner son prix.
Où cela se complique c'est que la théorie de l'utilité économique considère
que les gens ont une idée précise de ce nombre.
Mais précisément c'est ...théorique.
=> En fait les gens ont souvent une notion plutôt floue et
instinctive de cette valeur utile pour eux de ce qu'ils achètent,
produisent ou vendent.
De plus divers travers comportementaux, tels que des erreurs /
défauts cognitifs, distorsions émotionnelles et réponses automatiques,
peuvent biaiser leur perception de l'utilité.
B) Ophélimité
Certains voient une différence entre les envies, qui seraient souvent futiles
ou nuisibles, et ce qui seraient de "vrais besoins" honorables
Ces prêcheurs de l'ascétisme et de la frugalité battent la campagne pour
dire que la valeur économique devrait se baser sur une utilité objective
pour soi et pour les autres et que la rationalité et la moralité devraient
être les critères pour justifier l'utilité.
Cette approche philosophique moraliste et normative (même si
certains critères pouvant paraître scientifiques visent à l'étayer),
donne des classements plus subjectifs qu'objectifs.
Elle s'écarte de la compréhension des comportements réels
et du raisonnement factuel sur le fonctionnement économique.
Chacun a sa façon de définir ses besoins et de considérer comme fort
désirables des choses que d'autres n'approuveraient pas et regarderaient
de travers.
Les économistes peuvent certes tenter de prévoir les conséquences
pratiques de tel ou tel type de décision économique mais ils sont mal
placés pour arbitrer sur le côté moral ou non des motivations
et ainsi fixer des normes sociales.
Cela sort du domaine scientifique.
Beaucoup de prêcheurs souhaitant formater l'âme humaine et la société
par des idéologies puristes sont mal placés aussi, mais c'est une autre
histoire.
C''est pourquoi une appellation plus générale pour designer les besoins et
valeurs en réalité ressentis par chacun, qui évite le sous entendu rationnel
ou moral propre au mot utilité, est "ophélimité" (ou désirabilité).
ou nuisibles, et ce qui seraient de "vrais besoins" honorables
Ces prêcheurs de l'ascétisme et de la frugalité battent la campagne pour
dire que la valeur économique devrait se baser sur une utilité objective
pour soi et pour les autres et que la rationalité et la moralité devraient
être les critères pour justifier l'utilité.
Cette approche philosophique moraliste et normative (même si
certains critères pouvant paraître scientifiques visent à l'étayer),
donne des classements plus subjectifs qu'objectifs.
Elle s'écarte de la compréhension des comportements réels
et du raisonnement factuel sur le fonctionnement économique.
Chacun a sa façon de définir ses besoins et de considérer comme fort
désirables des choses que d'autres n'approuveraient pas et regarderaient
de travers.
Les économistes peuvent certes tenter de prévoir les conséquences
pratiques de tel ou tel type de décision économique mais ils sont mal
placés pour arbitrer sur le côté moral ou non des motivations
et ainsi fixer des normes sociales.
Cela sort du domaine scientifique.
Beaucoup de prêcheurs souhaitant formater l'âme humaine et la société
par des idéologies puristes sont mal placés aussi, mais c'est une autre
histoire.
C''est pourquoi une appellation plus générale pour designer les besoins et
valeurs en réalité ressentis par chacun, qui évite le sous entendu rationnel
ou moral propre au mot utilité, est "ophélimité" (ou désirabilité).
C) Bien commun, utilité sociale
Certains besoins sont considérés communs à tous, une idée qui pourrait
justifier qu'une autorité supérieure (l'Etat...) impose leur application
générale.
Jusqu'où la notion de "bien commun" ou d'"utilité sociale" est d'une part
toujours fondée, d'autre part à imposer autoritairement, est source d'un
vif débat qui va au delà du sujet de cet article.
justifier qu'une autorité supérieure (l'Etat...) impose leur application
générale.
Jusqu'où la notion de "bien commun" ou d'"utilité sociale" est d'une part
toujours fondée, d'autre part à imposer autoritairement, est source d'un
vif débat qui va au delà du sujet de cet article.
D) Utilité financière et risque
Dans le domaine de la finance, l'utilité prend en compte les risques,
ou plutôt l'attitude face au risque des acteurs (investisseurs, traders,
emprunteurs, institutions financières privées et publiques..).
Les gens peuvent ainsi préférer:
Ils vont considérer par exemple que la deuxième a pour eux une "utilité
espérée",
ou plutôt l'attitude face au risque des acteurs (investisseurs, traders,
emprunteurs, institutions financières privées et publiques..).
Les gens peuvent ainsi préférer:
* Une certitude d'obtenir 100 euros cash
* A une chance de 50% d'obtenir 200 euros à la place.
* A une chance de 50% d'obtenir 200 euros à la place.
Ils vont considérer par exemple que la deuxième a pour eux une "utilité
espérée",
* non pas de 200 x 0,5 = 100 euros,
* mais de seulement 70 euros.
* mais de seulement 70 euros.
La différence entre la valeur fondamentale de l'offre (100) et son utilité
espérée (70) par la personne à qui elle est proposée est une mesure de
"l'aversion au risque" de cette personne.
Transposé au niveau de l'ensemble des intervenants sur un marché,
c'est un critère important dans l'évaluation financière.
espérée (70) par la personne à qui elle est proposée est une mesure de
"l'aversion au risque" de cette personne.
Transposé au niveau de l'ensemble des intervenants sur un marché,
c'est un critère important dans l'évaluation financière.
Anti-stress et sagesse express
Anti-stress et sagesse express
Faites sourire vos neurones pour calmer
vos émotions et trouver les bonnes solutions
vos émotions et trouver les bonnes solutions
Voici une attitude physique toute simple
qui calme les émotions et aide à penser positivement.
C'est un puissant outil pour résoudre les problèmes
et trouver les opportunités
Le meilleur anti-stress
que je connaisse
que je connaisse
Avec un double effet :
Il aide aussi à calmer nos émotion
Vous voulez des neurones malins ? Pour cela rendez-les heureux !
Et quand on arrête temporairement de penser,
le subconscient, le calme, la lucidité, l'instinct et - cerise sur le cortex - plus de sagesse,
prennent le volant
(Sans compter les effets bénéfiques sur la santé)
(*) Ne pensez même pas à vous sentir heureux,
ne vous intéressez qu'à l'exploit musculaire
Et pourquoi hésiter ?
Peur d'avoir l'air infantil ?
Hé, c'est le problème des autres, pas le vôtre !__________________________________________________________________________
Bonus: maîtrise des émotions
L'homme intelligent n'a pas de désirs (Lao-Tseu) (**)
(**) Cela ne veut pas dire d'abandonner tout but, mais
signifie ne pas être esclave des émotions.
(**) Cela ne veut pas dire d'abandonner tout but, mais
signifie ne pas être esclave des émotions.
Aussi utiles que soient les émotions (et les réflexes)
pour nous faire agir, donc éviter la passivité, elles doivent
être sous contrôle de la raison.
Le "truc" ci-dessus y aide, en refroidissant l'esprit.Cool, la pensarde !
pour nous faire agir, donc éviter la passivité, elles doivent
être sous contrôle de la raison.
Le "truc" ci-dessus y aide, en refroidissant l'esprit.Cool, la pensarde !
Il agit comme un signal dans notre cerveau,
(notre entrepôt chimique à "neuro-transmetteurs"),
lui demandant de passer.
lui demandant de passer.
de l'approvisionnement en adrénaline,
un excitant,
un excitant,
à celui de norepinephrine, un relaxant laissant nos neurones effectuer sereinement leur analyse
de la question "en arrière plan" dans notre subconscient
de la question "en arrière plan" dans notre subconscient
mercredi 20 juin 2018
Communiqué de l’ONPC #INONDATION
Veuillez lire ci-dessous le communiqué de l’Office Nationale de la Protection Civile relative à la semaine de pluies intenses prévues cette semaine.
Communiqué de l’ONPC
Les averses de pluies débutées en milieu de nuit du 18 juin 2018 continueront de façon intermittente de s’abattre sur le district d’Abidjan et le littoral selon la Direction de la Météorologie qui parle de risque d’inondation élevé (Alerte rouge).
L’office Nationale de la Protection Civile invite les population à plus de vigilance.
L’office Nationale de la Protection Civile invite les population à plus de vigilance.
Numéros à contacter :
- 180
- 01 80 13 28
- 44 64 49 69
- 22 47 87 03 / 22 47 87 36
Nous partageons également avec vous les probabilités de pluies et de risques d’inondation selon les prévisions météorologiques pour cette semaine :
- 180
- 01 80 13 28
- 44 64 49 69
- 22 47 87 03 / 22 47 87 36
Nous partageons également avec vous les probabilités de pluies et de risques d’inondation selon les prévisions météorologiques pour cette semaine :
- Mardi 19 juin 98%
- Mercredi 20 juin 60%
- Jeudi 21 juin 80%
- Vendredi 22 juin 92%
- Samedi 23 juin 95%
- Dimanche 24 juin 50%
Aussi, nous vous invitons à redoubler de vigilance et prendre un minimum de précautions avant de sortir de chez vous.
#En cas de pluie et de risque d’inondation
· Pensez à couper l'électricité et n'utilisez AUCUN matériel électrique
· Ne permettez pas aux enfants de sortir, surtout quand ils sont seuls
· Ne prenez pas votre voiture dans les zones très inondées
· Mettez vos papiers importants à l'abri dans des sacs plastique et en hauteur
· Mettez à l'abri, en sac plastique le nécessaire de bébé (couches, lait, biberons, vêtements de rechanges, carnet de santé)
· Fermer vos poubelles dans des sacs et mettez-les en hauteur
· Mettez à l’abri les produits sensibles. En particulier les produits chimiques, les produits d’entretien et les médicaments, afin d’éviter toute contamination ou pollution en cas de submersion
· Ne marchez pas les pieds nus
· Les souris et rats fuient l'eau, ne les touchez pas
· Evitez de boire l'eau du robinet privilégier les bouteilles. Des risques de contamination des canalisations ne sont pas à exclure.
· Pensez à appeler les secours avant les vidéos et selfies.
En cas de situation d'urgence, vous pourrez appeler en plus des numéros ci-dessus, Sentinelle Minos au 20 25 00 40.
· Pensez à couper l'électricité et n'utilisez AUCUN matériel électrique
· Ne permettez pas aux enfants de sortir, surtout quand ils sont seuls
· Ne prenez pas votre voiture dans les zones très inondées
· Mettez vos papiers importants à l'abri dans des sacs plastique et en hauteur
· Mettez à l'abri, en sac plastique le nécessaire de bébé (couches, lait, biberons, vêtements de rechanges, carnet de santé)
· Fermer vos poubelles dans des sacs et mettez-les en hauteur
· Mettez à l’abri les produits sensibles. En particulier les produits chimiques, les produits d’entretien et les médicaments, afin d’éviter toute contamination ou pollution en cas de submersion
· Ne marchez pas les pieds nus
· Les souris et rats fuient l'eau, ne les touchez pas
· Evitez de boire l'eau du robinet privilégier les bouteilles. Des risques de contamination des canalisations ne sont pas à exclure.
· Pensez à appeler les secours avant les vidéos et selfies.
En cas de situation d'urgence, vous pourrez appeler en plus des numéros ci-dessus, Sentinelle Minos au 20 25 00 40.
N.B : Pensez à enregistrer ces numéros dans vos téléphones. Les mails pourraient être inaccessibles quand vous en aurez besoin.
Inscription à :
Articles (Atom)
GPSMAP 65 / GPSMAP 65s
GPSMAP 65 / GPSMAP 65s Garmin GPSMAP 65 / GPSMAP 65s Modèle au choix: - GPSMAP 65 : GPS portable avec une car...
-
RÉSULTATS CONCOURS D'ENTRÉE A L'ENA 2015 cliquez ici pour consulter https://ena.laatech.com/2014/
-
Contacts : 09 05 66 55 PC GAMER GAMER MSI GP62 2QE-223FR core i7 .8 GIGA DE RAM . 500 GIGA DISQUE DUR .ECRAN 15.6''POUCES .CART...
-
A l'intention du Directeur de vente Objet : Proposition de gestion de vente Monsieur/Madame, Les importants changements observés...
-
Il y a 400000 cambriolages et 16500 agressions physiques à domicile par an. Ces chiffres montrent l'importance d'avoir un exc...
-
Bio-combustibles solides / Pellets Biomasse Neutres en carbone bio-combustibles so...
-
Abellon Eco équipements offre une gamme d'équipements à base de biomasse à granulés , y compris Cookstoves , Burners et gé...